L’immobilier est l’un des secteurs les plus touchés par l’effet du confinement. Tous les traitements de dossiers et diverses activités qui se rapportent aux biens immobiliers sont stoppés momentanément. Les agences sont pratiquement toutes fermées et d’ailleurs les gens sont pliés de rester chez eux jusqu’à nouvel ordre. Les professionnels du métier sont donc très inquiets de la situation. Cette crainte prend de l’ampleur depuis la publication d’ordonnance du gouvernement qui affirme le suspens des délais d’instruction.
Les délais de rétractation restent inchangés
Le marché de l’immobilier est actuellement menacé par une crise imminente. Avec le suspens des délais d’instruction, les agents du secteur craignent le pire de devoir affronter une multitude de rétractations au niveau des contrats toujours en cours. Néanmoins, pour éviter les malentendus, le pouvoir exécutif a tenu à signaler un point essentiel. De cette manière, les délais de rétractation ne sont pas suspendus. Ainsi, les délais d’achat de logement ne seront pas rallongés, les signatures de vente peuvent être reportées selon les dispositions de sécurité sanitaire, mais cela n’affecte en rien sa validité.
Les délais de réflexion respectifs pour les différentes catégories d’acheteurs
Suite à l’annonce du gouvernement, tous les acheteurs doivent respecter les dix jours qui leur sont attribués à partir de la signature de la promesse de vente en guise de réflexion. Au-delà de cette période, la vente doit être achevée. Pour les acheteurs ou vendeurs ayant recours aux services des agences immobilières, le délai de rétractation remonte jusqu’à 14 jours après la signature du mandat.
En cas de rétractation, que faire avec les acomptes et les crédits immobiliers ?
Des fois, il se trouve que le futur acquéreur verse un acompte lors de la signature de la promesse de vente. En cas de résiliation de ce dernier, l’agent en charge dispose d’environ 21 jours pour lui restituer cette somme déposée en avance. Par ailleurs, si le client a choisi de se lancer dans l’emprunt de crédit immobilier, il a droit à 10 jours de réflexion. Durant cette période, il pourra accepter ou annuler la proposition de prêt.
Il est évident que l’arrivée du coronavirus a fortement perturbé le marché de l’immobilier. Le nombre des clients s’est rabaissé de façon spectaculaire et l’achèvement des contrats, tout comme les transactions, demeurent en arrêt. La décision du gouvernement de prolonger le confinement ne fait qu’aggraver la situation, et ce, sous peine de faire chuter les prix au plus bas.